All that you got ?

Publié le par Les Frangines

L’intervention de Clint Eastwood dans la campagne américaine lui avait valu pas mal de critiques. Et quelque chose nous dit que c’est pas avec le dernier film dans lequel il joue, une nouvelle chance (très mauvaise traduction de trouble with the curve) que ça va pas arranger…

 

Bon c’est pas non plus catastrophique, c’est un gentil petit film mignon et tout, mais tellement loin de ce à quoi M. Eastwood nous avait habitué (Gran Torino, Jugé Coupable…). Enfin loin dans le style de film, parce que dans le personnage on retrouve bien le vieux grognon qui commence justement à être lassant.

 

Ici il joue donc Gus Lobel, découvreur de talent pour une équipe de base-ball et père de Mickey (l’excellente Amy Adams). Celle-ci est une jeune avocate qui se défonce dans son boulot pou obtenir une place d’associée. Gus commence à avoir de sérieux problèmes de vue mais n’en avertit pas ses supérieurs par peur d’être envoyé à la retraite...

 

On a aimé :

  • -       Le coté humain, sympa et paternel de Gus avec les jeunes qu’il a découvert, ça rend plus crédible ce papy bougon qui à part ça, est un peu une caricature de lui-même…
  • -       Le fait que les détails de l’histoire de Gus et Mickey ne nous soient révélés qu’au fur et à mesure, ça permet de ne pas trouver ça trop cliché d’un coup.
  • -       Les dialogues, surtout les répliques de Mickey particulièrement bien interprétée par Amy Adams.
  • -       Le personnage de Johnny Flannagan assez bien construit et très juste.
  • -       L’intrigue dans le monde du baseball qui est aussi assez bien amenée et est la seule dans laquelle il y ait (un tout petit peu) de suspens…avec un rebondissement sympa et assez inattendu à la fin.  

On a moins aimé :

  • -       Pas mal de scène sont vraiment trop longue : pour nous présenter des personnages qu’on a déjà compris, donner lieu à des conversations qui révèlent des choses qu’on savait déjà, faire se passer des choses qu’on devine…
  • -       L’évidence du personnage de Mickey et de son traumatisme, trop facile…
  • -       Tous les « rebondissements » beaucoup trop prévisibles : que Mickey rejoigne son père, qu’elle et Johnny ait une « histoire », que derrière la relation pourrie de Gus et sa fille y’avait une explication, que le méchant garçon était pas si bon et que tout ça va bien se finir…
  • -       Certaines scènes et réactions un peu surfaites et pas en cohérence avec les perso. Comme quand d’un seul coup Mickey se met à courir en riant, qu’elle parle avec admiration à son père juste après lui avoir balancé des horreurs, qu’elle embrasse Johnny juste après l’avoir repoussé…pas crédible !
  • -       Le coté «  les méchants sont vraiment méchants » parce que dans une histoire faut bien des méchants…pas très crédible non plus.

Pour être tout à fait honnête on a rien contre ce genre de film typiquement américain avec une beau happy-end complètement attendu. On aime même plutôt bien ça de temps en temps, mais il faut juste savoir où on met les pieds.

 

Et encore une fois, avec Clint Eastwood on ne s’attendait pas à ça…mais une fois qu’on a compris ça, c’est un film plutôt sympa qu’on vous conseille pour une froide soirée d’hiver où vous n’avez rien d’autre à faire. 

 


 

Publié dans cinéma

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